Valproate et dérivés : renforcement de l’information sur les risques

Valproate et dérivés : renforcement de l’information sur les risques

Last Updated on mars 3, 2017 by Joseph Gut – thasso

02 mars 2017 – Ce message vient de L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé de la France  (l’ANSM) et se reflète dans leur formulation:

A partir du 1er mars 2017, un pictogramme alertant sur les dangers de la prise de médicaments contenant du valproate ou un dérivé pendant la grossesse (Dépakine, Micropakine, Dépamide, Dépakote, génériques) sera apposé sur les conditionnements extérieurs. Des courriers d’information co-signés par la CNAMTS et l’ANSM sont également adressés aux professionnels de santé puis aux patientes ayant eu au moins une prescription de valproate en 2016.

Valproate = danger grossesse
[*] Le nom de la spécialité concernée (Dépakine, Micropakine, Dépamide, Dépakote, génériques) sera indiqué à cet endroit.
Nouveau pictogramme: Dans la continuité des mesures mises en place par l’ANSM pour réduire les risques malformatifs et neuro-développementaux liés à une exposition au valproate ou ses dérivés pendant la grossesse, un pictogramme sera apposé à partir du 1er  mars 2017 sur les boites des spécialités concernées (Dépakine, Micropakine, Dépamide, Dépakote, génériques).

Il est également rappelé qu’une carte patiente a été diffusée aux professionnels de santé concernés le 13 février 2017 et doit systématiquement être remise aux patientes lors de la visite annuelle chez le médecin spécialiste (neurologue, pédiatre ou psychiatre), en complément du formulaire d’accord de soins et de la brochure d’information déjà disponibles.

Information à destination des médecins prescripteurs et des patientes ayant reçu du valproate: Des courriers sont adressés par la CNAMTS aux médecins prescripteurs puis aux femmes en âge de procréer ayant eu au moins une prescription de valproate en 2016. Ces courriers renforcent l’information auprès des prescripteurs sur la nécessité d’une adaptation précoce de la prise en charge thérapeutique de leurs patientes pour prévenir ainsi l’exposition des femmes enceintes au valproate ou dérivés. Les courriers adressés aux femmes concernées ont pour objectif de renforcer en parallèle leur information.

Lire aussi :  Dossier valproate, et un article en thasso poste publié avant;

 

Regarde ici un video très informative sur le sujet:

En toute cas, après l’examen de tous les aspects, il est pas vraiment à comprendre pourquoi les autorités de régulation, l’ANSM dans ce cas, n’interdit pas l’application des valproates chez les femmes enceintes. Toutes les mesures prises par les autorités,  comme des pictogrammes et des cartes des patients n’empêchent  pas d’autres cas d’enfants malformés après des valproates ont était pris par leurs mères pendant la grossesse. Chaque enfant malformé est un enfant de trop et ne peut pas être tolérée.

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Professeur de pharmacologie et de toxicologie. Expert en médecine théragenomique et personnalisé el le sécurité individualisé des médicaments. Expert dans pharmaco- et toxico-génétique. Expert en matière de sécurité humaine de médicaments, les produits chimiques, les polluants environnementaux, et des ingrédients alimentaires.