Les empreintes digitales modifiées par certains traitements oncologiques
Last Updated on septembre 5, 2016 by Joseph Gut – thasso
04 septembre 2016 – Cette histoire par Dr Isabelle Catala a été publié au Medscape Francais est ce reflète en essence dans leur formulation et rapports du changement des empreintes digitales par certains traitements ontologiques.
Il s’agissait majoritairement de personnes atteintes de cancers colorectaux (49 sur 150) ou de carcinome hépatocellulaire (31). Au total, 66 ont été traités par capecitabine, et 46 par inhibiteurs de tyrosine kinase (30 par sorafenib, 10 par pazopanib et 6 par sunitinib. Le Dr van Doorn a choisi d’analyser l’impact de ces traitements car la capecitabine est à l’origine de syndromes d’érythrodysesthésies palmo-plantaires et les inhibiteurs de tyrosine kinase de syndromes mains-pieds plus ou moins sévères.
Les modifications éventuelles d’empreintes ont été classées en deux types : changements sévères, ou modifications minimes ou nulles. Dans les 2 à 3 semaines suivant l’arrêt du traitement, l’impact sur les empreintes digitales s’est atténué. Pendant les 8 semaines de traitement, 9 des patients traités par capecitabine (14 %) et un de ceux sous sunitinib (2 %) ont présenté une perte sévère des caractéristiques de leurs empreintes digitales. Par ailleurs, 70 % des maladies sous capecitabine et 46 % de ceux sous inhibiteurs de tyrosine kinase ont souffert d’effets secondaires cutanés du traitement. Mais, l’atteinte des empreintes digitales n’était pas corrélée à la gravité des effets indésirables.
Les auteurs notent néanmoins que dans les 2 à 3 semaines suivant l’arrêt du traitement, l’impact sur les empreintes digitales s’est atténué chez les 3 uniques patients qui ont pu être suivi à plus long terme.
REFERENCE :
- van Doorn L, Veelenturf S, Binkhorst L et coll. Capecitabine and the Risk of Fingerprint Loss. JAMA Oncol. Published online August 25, 2016. doi:10.1001/jamaoncol.2016.2638.